samedi 11 février 2012

Chronique N°14 - La légendaire solidarité des gens de mer.

Chers lectrices, chers lecteurs,
Vous avez lu avec une grande attention le bulletin de Momo et Pompon dans lequel, ils relatent la mésaventure de leurs amis martiniquais, victimes d'une grave avarie. Pourtant ils avaient 
certainement préparé leur bateau avec soin, de crainte de ne pas pouvoir atteindre leur bien-aimée Martinique.

« La peur, n’évite pas le danger ! »

Pour  réduire les risques de « casse » Batida a été l’objet de soins attentifs, vous pouvez relire 
les rubriques précédentes relatives aux préparations effectuées à bord de Batida. Matelotage, 
vérifications en tous genres avant et pendant la régate (mot qui vient de l'italien « regata », 
(course de gondoles vénitiennes). La sécurité du bateau conditionne celle des marins.

Course de gondoles

« Une main pour soi, une main pour le bateau ».

C’est le premier principe enseigné à un «éléphant » (sobriquet utilisé pour désigner un débutant)
qui embarque à  bord d’un bateau à voile comme à moteur. Cela signifie que chacun doit, 
quelles que soient les circonstances et à tout moment garder 
une main pour sa propre sécurité et l’autre pour la sécurité du bateau.  
En effet, il faut être attentif à sa sécurité pour ne pas mettre en péril celle des autres.

« La légendaire solidarité des gens de mer ».

L’expression est souvent employée par les terriens et de façon élogieuse ! Les marins, eux, 
ne l’utilisent pas car il la pratiquent tous les jours et cela de façon réflexe et évidente. Nous 
venons d'illustrer un exemple dans le paragraphe précédent. Nous pourrions parler aussi de 
ce devoir, car cela en est un, en rappelant que les équipiers qui dorment durant quelques heures, 
confient leurs vies à ceux qui veillent à la bonne marche du navire. A la relève ce sera l’inverse, 
ainsi ils sont solidaires de fait.

« La solidarité n’est pas un vain mot » ;

Cette dernière nuit, en application de ce principe de solidarité, Pompon et Momo ont proposé 
de  se dérouter (changer et rallonger leur chemin) pour porter assistance à des concurrents et 
néanmoins amis, dont le voilier avait « démâté » (mât arraché). En effet Momo et Pompon 
étaient « sur zone » (à proximité). Finalement les marins ont réussi, par leurs propres moyens, 
à établir un « gréement de fortune » ( provisoire) et une voilure réduite. Ils atteindront à petite 
vitesse leur chère Martinique. Bravo à leurs sauveteurs et à eux même.

 Vedette SNSM de Pornic
Radeau de survie

Vous constatez que la solidarité n’est pas une légende, mais au contraire une réalité quotidienne pour tous les marins.

Continuez à écrire des commentaires qui encouragent nos marins Momo et Pompon et qui  guident les commentaires de nos chroniques. Merci d’avance.

Ber et Ber.

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