jeudi 9 février 2012

Chronique N°13 - UN DRÔLE D’OISEAU

Chers lectrices, chers lecteurs,
Dans leur dernier  bulletin Pompon et Momo nous demandent de les aider à identifier 
« l’oiseau rare » aperçu au beau milieu de l’Atlantique.

Facile !!?

La description minutieuse, transcrite par nos ornithologues amateurs, est d’une précision scientifique douteuse, mais néanmoins éclairante. Ils le décrivent : « pas très gros (une grosse mouette), au plumage brun foncé sauf le ventre blanc ». Nos "spécialistes" ont de bons yeux, car même de loin ils distinguent des plumes ! C’est une chance supplémentaire, car comme chacun sait, les oiseaux  en portent souvent ! 
« Notre enquête progresse » dit Ber.  « Je dirais même plus, notre enquête progresse » ajoute l'autre Ber.   

Une Mouette ?

Notre mouette préférée est celle qu’affectionne notre ami commun Gaston Lagaffe, c’est la mouette rieuse. Et Ber acquiesce finement : « je dirais même plus, c'est la "muette" rieuse » qui pourtant ricane fort ! Ce volatile est nommé par nos amis anglais, « Bonaparte Gull » sans doute parce qu’elle porte un chapeau noir de mars à juillet.

Mouette rieuse

Mais si l’oiseau mystérieux est une grosse mouette. que pourrait-il être ?

Un Goéland ?

Goélands

C’est  l’oiseau le plus commun sur nos côtes et les variétés les plus connues sont : l’argenté, le brun, le cendré. Et savez-vous que le goéland a donné son nom au voilier, sans doute le plus élégant de tous les temps ; un voilier gréé de deux mâts, dont le plus grand est placé derrière celui qui est légèrement  plus court. Son nom aussi porte au rêve, c’est la goélette. Notre Marine Nationale fait naviguer deux superbes spécimens, construits sur les modèles des morutiers fécampois : « l’Etoile »et « la Belle Poule ».

 L'Etoile
La Belle Poule

                                                              
En haute mer.

« En haute mer », ce qui signifie loin des côtes, naviguent des espèces infatigables adaptées aux  grands périples. Ils faut citer : les albatros et les pétrels dont les envergures peuvent atteindre 3,80 mètres pour les premiers et 2 ,50 pour les seconds. Mais, ces seigneurs des nuées évoluent du coté des «  40ème rugissants et des 50ème hurlants » ainsi décrits par ceux qui pratiquent ces latitudes dans l’hémisphère sud.  

 Albatros
Pétrel

Terre !

C’est le cri poussé par la vigie qui a été alertée, par les oiseaux visibles à l’approche des côtes. Vous connaissez  aussi les cormorans, gravelots, sternes, océanites, fous-de-bassan… Mais ce sont des espèces qui ne s’éloignent pas des côtes, sur lesquelles elles se reposent et se reproduisent.

 Cormoran
 Gravelot
 Sterne
 océanite
Fou-de-bassan

Notre enquête piétine !

Est-ce un Mystère ?

A l’approche des îles de l’Arc Antillais, Pompon et Momo admireront des oiseaux aux noms évocateurs comme : le  fier paille-en-queue (aussi dénommé Phaéton), l’indolent pélican et l’orgueilleuse frégate. Cette dernière espèce a prêté son patronyme pour désigner un  redoutable type de  bâtiment de combat au XVIIIème siècle : la frégate.

 Paille-en-queue
 Pélican
Frégate 
                                                              
L’énigme est elle résolue ?

Mais quel est  donc cet oiseau mystérieux, esseulé en haute mer  ? « A notre avis » indique Ber : « il s’agit de cet oiseau fabuleux , l’Alcyon, dont la rencontre passait chez les anciens pour un heureux présage. » et ajoute Ber : « je dirais même plus, c'est un oiseau mythologique ! ».

A bientôt.

Les deux  Ber .

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