mardi 14 février 2012

Bulletin du 14 février : L'arrivée comme si vous y étiez.

Lundi 13, 18:00 heure locale, le téléphone passe à nouveau pour la  première fois
depuis 16 jours... Les voix de Pompon et Momo résonnent : "il nous reste environ
20 miles, serons là dans 2h et demie".
Aussitôt, branle-bas de combat (merci Bertrand), on prévient tout le monde ici.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Momo et Pompon sont connus et célébrés
sur tous les pontons de France, de Navarre et surtout de Martinique...
Malheureusement, 1 h plus tard, les averses tropicales se succèdent et font tomber
le vent.
Finalement, nos deux concurrents mettront plus de 4 h pour franchir la ligne d'arrivée.
À 22:30 amis, famille, organisateurs, autres concurrents, nous sommes tous sur le
ponton à scruter la nuit noire de la Martinique pour deviner plus qu'apercevoir les
feux de Batida...
22:35 la corne retentit... ce sont eux? Hélas non, c'est Blue Jaws, un J107 de Pornic
qui leur grille la politesse...
22:38:31 (03:38:31 le 14/02 en temps UTC), la corne retentit à nouveau, cette fois,
c'est la bonne ! Momo et Pompon à bord de Batida en ont fini avec leur seconde
Transquadra !!! (ou deuxième, qui sait ?).
Quelques minutes plus tard l'étrave blanche de Batida, avec sur ses flancs les dessins
des enfants, fend l'eau du chenal et arrive à quai. Nous sommes tous là.
Pendant la manœuvre d'accostage puis d'amarrage, c'est par une certaine qualité de
silence que chacun mesure ce qu'ils viennent d'accomplir.
Les regards de Pompon et Momo croisent les nôtres... C'est une explosion de joie,
de bravo et de vivats qui réveillent le port du Marin.
Ils mettent pied à terre. Encore une fois, Momo et Pompon nous ont fait rêver...
Merci !

Isabelle,
Présidente d'Horizon-Voiles.

 Momo Chloé (marraine de Batida) et Pompon
Momo Isabelle (Présidente d'Horizon-Voiles) et Pompon



lundi 13 février 2012

Les rêves sont faits pour être réalisés !

MOMO (Maurice)


Pour moi, ce fut tout d'abord une aventure partagée avec un ami : Pompon c'est son 
surnom, mais ne le dites pas à tout le monde !
Avec vous les enfants, nous avons plusieurs points en commun, d'abord je suis resté 
un peu gamin.
Moi aussi quand j'étais très jeunes j'ai été malade, comme vous et pour me battre 
contre ce que la nature m'infligeais , il m'a fallu, comme vous, du courage, de  la volonté, 
de l'aide de la famille, des proches, du personnel soignant et des médecin, mais aussi 
des RÊVES pour imaginer une aventure et se fixer un défi.
Dès ce moment, la mer, l'océan, les bateaux seront au cœur de toutes mes pensées.
Aujourd'hui je réalise la plupart de mes rêves, il m'était donc impossible d'envisager 
de réaliser ce nouveau défi seul dans mon coin. Alors nous avons fait appel à vous 
les enfants, à vos parents, vos institutrices et instituteurs de l'hôpital pour nous 
accompagner dans notre voyage, qui je le rappelle, ne sera fini que lorsque le Batida 
sera de  retour à Pornic.
Vous nous avez acceptés et vous avez participé activement pour certains d'entre vous 
à la décoration du bateau. 
Vos questions et votre dynamisme nous ont apporté, pendant cette partie de la course, un 
soutien de tous les instants.
J'espère que vous aurez pris du plaisir à suivre votre Batida et que vous vous rappellerez 
que les RÊVES sont faits pour être réalisés.
J'ai eu la preuve que des enfants peuvent donner à des adultes des  leçons de courage.


MERCI, oui MERCI les enfants de votre participation, vous m'avez aidé à réaliser mon 
rêve qui ne pouvait être pleinement réussi qu'en le partageant avec vous.
MERCI A toi Pompon de partager tout ça avec moi : que du Bonheur !




POMPON (Philippe)


Le soutien des enfants et des professeurs, nous a aidés durant cette navigation, nous avons 
mené vos dessins du mieux que nous pouvions jusqu'à destination. Je les remercie d'avoir 
si bien résisté aux assauts de l'Océan et de nous avoir si bien suivi.
Je remercie Bernard qui va plus vite que son ombre pour mettre avec talent le blog à jour, 
Bertrand qui comprend les choses à demi mot grâce à sa connaissance de la mer.
Ces deux là font une équipe d'enfer.
Merci à tout ceux qui nous ont envoyé des messages pendant ces quinze jours, ils ont tous été 
agréables à lire, 
Un grand Merci à tous.


L'EQUIPAGE


Pour nous il est très simple et très clair qu'une telle aventure qui nécessite du temps et des 
moyens, n'aurait pu avoir lieu sans l'aide de l'association Horizon-voiles.
Nous remercions notre chère Présidente Isabelle et son cher mari Philippe pour l'énergie 
et le temps qu'ils consacrent à l'Association.
Nous remercions aussi :
- Chantal (une proche de Pompon) pour sa comptabilité rigoureuse, 
-  Nella pour sa participation à la création de l'association.
- Bernard créateur du blog, 
- Bertrand son fabuleux complice et encyclopédie vivante de la mer.
- Aurélie pour sa participation à l'organisation d'évènements.
- Nos épouses qui ont bien voulu nous laisser participer à cette aventure.


Un immense MERCI à tous les mécènes qui ont répondu présent et ont transformé ce 
RÊVE en réalité.


Un équipage heureux d'être en mer, autant que de retrouver familles et proches.


ENCORE MERCI A BISES TOUS 


MOMO & POMPON

Bulletin du 13 février : Derniers milles.

Depuis ce matin c'est chaud, entre 20 et 27 nœuds de vent, spi et grand voile haute, nous 
avançons bien, entourés de nombreux petits camarades et nous voudrions arriver avant 
ceux qui sont à nos côtés.
Il faut barrer à la main, parfois nous sommes un peu serrés par rapport au vent et l'équilibre
est par moments précaire .  

Le challenge avec "Bluejaws": la confection des crêpes par celui qui franchira la ligne
le premier nous captive et comme dirait "on" (un de nos copains) : "je ne vous mets pas la
pression, je vous rappelle juste le contexte".
Nous aimerions surtout ne pas perdre de place, mais, ne l'oublions pas, il y a trois 40.7 comme 
Batida en course et pour le moment nous sommes en tête (podium des First 40.7).
Il n'en reste pas moins que c'est notre dernier jour sur l'eau avec notre Batida, il n'a jamais failli face aux contraintes qu'il a subies sans mot dire.

Nous tenons, pendant que nous sommes encore en mer, à vous remercier toutes et tous pour votre soutien et particulièrement les enfants et leurs enseignants. 

Momo

dimanche 12 février 2012

Bulletin du12 février : On arrive, on arrive...

Bonjour amis prévisionnistes et les autres,

D'après votre enquête, vers quelle heure arriverons nous à la Martinique ?
En ce qui nous concerne, nous avons consulté les astres cette nuit et il semblerait que nous
devrions arriver aux alentours de la demi.

Seul le vent est le maître du jeu et, en ce Dimanche, il a semble-t-il décidé de se reposer
en ne soufflant qu'à 10 nœuds.
Cette nuit, nous étions suivis par une Ford mustang 8 cylindres, qui essayait de nous dépasser,
après avoir cherché, c'était notre mobylette (hydro générateur) qui avait mangé des algues,
la digestion difficile était à l'origine de ce bruit qui résonnait dans tout le bateau, nous avons
procédé à un sérieux nettoyage et tout est rentré dans l'ordre.
Dans la nuit nous avons essuyé quelques gouttes d'eau, des grains peu violents mais humides.
Ce matin un poisson volant a atterri directement dans l'évier de la cuisine, ils sont vraiment 
sans-gêne, ou celui-ci avait très faim.

Il nous reste 215 milles à parcourir et nous pourrons poser le pied sur la terre ferme, 
espérons qu'elle ne bougera pas trop ; en général, il faut quelques heures pour retrouver son 
équilibre après un temps assez long passé à compenser les mouvements désordonnés du 
bateau.

Nous sommes à la lutte avec notre ami à bord de Bluejaws, nous ne nous voyons pas encore, 
mais nous nous parlons beaucoup à la VHF.
Qui de nous deux passera la ligne en premier ? 
En tout cas celui qui arrive 1er, doit accueillir l'autre avec des crêpes.

Momo Pompon



samedi 11 février 2012

Bulletin du 11 février

Bonjour les Terriens,

Depuis hier soir le vent, qui en a marre de nous voir sur son territoire, a décidé de 
nous dégager de là, il souffle pour cela entre 25 et 35 nœuds ; la mer est superbe, 
mais non d'un goéland, faut s'tenir !
Nous naviguons toujours au milieu de nos algues, il parait qu'elles sont
bonnes à manger, le champion Yves Parlier raconte qu'à court de nourriture, il les a 
cuisinées, lors du Vendée Globe 1992, mais rassurez vous, nous n'en sommes pas là.

Notre mobylette (hydrogénérateur) commence à nous agacer sérieusement, elle
n'arrête pas de se mettre en RTT, les bouts que nous mettons pour la tenir en 
position de travail, cassent les uns après les autres. Ça sent la "modif " à plein nez, 
il va falloir en parler avec Monsieur Gibolin !

Après consultation de quelques concurrents, une thérapie collective est organisée 
à l'arrivée avec jus de fruits locaux !!!! 


Bises à tous les Batida 's fans
Momo & Pompon

Chronique N°14 - La légendaire solidarité des gens de mer.

Chers lectrices, chers lecteurs,
Vous avez lu avec une grande attention le bulletin de Momo et Pompon dans lequel, ils relatent la mésaventure de leurs amis martiniquais, victimes d'une grave avarie. Pourtant ils avaient 
certainement préparé leur bateau avec soin, de crainte de ne pas pouvoir atteindre leur bien-aimée Martinique.

« La peur, n’évite pas le danger ! »

Pour  réduire les risques de « casse » Batida a été l’objet de soins attentifs, vous pouvez relire 
les rubriques précédentes relatives aux préparations effectuées à bord de Batida. Matelotage, 
vérifications en tous genres avant et pendant la régate (mot qui vient de l'italien « regata », 
(course de gondoles vénitiennes). La sécurité du bateau conditionne celle des marins.

Course de gondoles

« Une main pour soi, une main pour le bateau ».

C’est le premier principe enseigné à un «éléphant » (sobriquet utilisé pour désigner un débutant)
qui embarque à  bord d’un bateau à voile comme à moteur. Cela signifie que chacun doit, 
quelles que soient les circonstances et à tout moment garder 
une main pour sa propre sécurité et l’autre pour la sécurité du bateau.  
En effet, il faut être attentif à sa sécurité pour ne pas mettre en péril celle des autres.

« La légendaire solidarité des gens de mer ».

L’expression est souvent employée par les terriens et de façon élogieuse ! Les marins, eux, 
ne l’utilisent pas car il la pratiquent tous les jours et cela de façon réflexe et évidente. Nous 
venons d'illustrer un exemple dans le paragraphe précédent. Nous pourrions parler aussi de 
ce devoir, car cela en est un, en rappelant que les équipiers qui dorment durant quelques heures, 
confient leurs vies à ceux qui veillent à la bonne marche du navire. A la relève ce sera l’inverse, 
ainsi ils sont solidaires de fait.

« La solidarité n’est pas un vain mot » ;

Cette dernière nuit, en application de ce principe de solidarité, Pompon et Momo ont proposé 
de  se dérouter (changer et rallonger leur chemin) pour porter assistance à des concurrents et 
néanmoins amis, dont le voilier avait « démâté » (mât arraché). En effet Momo et Pompon 
étaient « sur zone » (à proximité). Finalement les marins ont réussi, par leurs propres moyens, 
à établir un « gréement de fortune » ( provisoire) et une voilure réduite. Ils atteindront à petite 
vitesse leur chère Martinique. Bravo à leurs sauveteurs et à eux même.

 Vedette SNSM de Pornic
Radeau de survie

Vous constatez que la solidarité n’est pas une légende, mais au contraire une réalité quotidienne pour tous les marins.

Continuez à écrire des commentaires qui encouragent nos marins Momo et Pompon et qui  guident les commentaires de nos chroniques. Merci d’avance.

Ber et Ber.

Bulletin du 10 février

Bonjour les amis,
Depuis la nuit dernière nous sommes particulièrement secoués, au sens propre 
(pour le sens figuré ???). Bertrand tu connais le problème, pas facile de tenir 
debout, pas facile non plus de taper du texte lorsqu'on se fait régulièrement 
éjecter de la table à carte.                                  
                                                                                                     
Aujourd'hui, nous avons vu des algues jaunes, il y en a beaucoup sur des milles 
et des milles, elles font des cordons que nous longeons. 
Nous avons aperçu au loin quelques oiseaux, mais pas plus de 3 ou 4, nous pensons
que demain nous en verrons encore plus en approchant du but. Il nous reste 
530 milles à parcourir pour atteindre la Martinique.
Nous pensons que ces oiseaux sont déjà des signes avant-coureurs qui font leur 
apparition à l'approche de la terre .
Nous ramassons tous les matins un ou deux poissons volants, qui pour leur malheur 
ont atterri durant la nuit sur le pont de Batida. Certains plus chanceux, ne font que passer, 
nous trouvons des écailles un peu partout, dans le "transfilage" à l'étrave du bateau, sur la 
bôme, traces de leur passage furtif.

Aperçu du transfilage des filières.
A bientôt. 
Momo Pompon

vendredi 10 février 2012

Question de Thomas et réponse

Lorsqu'on va dans le tableau "Position des concurrents" on trouve le nom du bateau mais 
aussi plein d'autres choses. Par exemple, pour le relevé du 10/02/12 il y a :
47 Batida 613NM cap 296 vitesse 7,5 nœuds  et aussi +234Nm. 
Ma question est : "Que représente +234Nm? Qu'est-ce que ça veut dire?" 
Bonne route! Bon courage! Bientôt la terre ferme!


Bonsoir Thomas, il est vrai que nous n'avons pas expliqué ces éléments et ta question va, 
à notre sens, en aider plus d'un !
Comme tu avais pu le lire dans la chronique N°11 Histoires de Milles le 25 janvier dernier, 
Nm est l'abréviation de Nautical mile (appellation anglaise de notre nautique ou mille marin). 
Si nous prenons en référence les positions du 10 février à 16h00 Batida est 47ème, il a 
encore 582 nautiques à parcourir sa vitesse est de 8 nœuds et le nombre sur lequel porte 
ta question est la distance séparant le 1er "Thinkanalytic" de Batida. 


D'ailleurs tu verras que ce même indicateur est 0Nm pour "Thinkanalytic". 
Logique il n'a personne devant lui !


Merci encore de ta question.
Bonnes vacances.
Ber & Ber



Réponses de Momo et Pompon à Alexis et Horia

Bonjour Alexis,
Nous ne pensons pas que ce soit un goéland, nous les connaissons bien. En fait nous 
ne savons pas quel est le nom de cet oiseau, quand nous serons arrivés en Martinique, 
nous consulterons des livres d'oiseaux de mer et je pense que nous trouverons la 
réponse, nous la mettrons sur le blog.

Merci pour tes encouragements.

Momo & Pompon.
 
Bonjour Horia,
Les dauphins sont les animaux les plus sympathiques du monde marins, ils adorent 
jouer avec les bateaux à voiles, ils tournent autour du bateau à toute vitesse, 
se mettent à l'avant et tournent la tête vers nous, on voit leurs yeux rieurs, et puis 
ils repartent tourner autour de la quille du bateau. 
Les baleines sont plus majestueuses et compte tenu de leur taille nous préférons 
qu'elles se tiennent à distance. 
Les tortues nous en voyons l'été vers Belle-Île. Dans les Caraïbes il y en a aussi ce ne
sont pas les mêmes.
Les requins sont des animaux qui font peur, pourtant il y en a qui n'ont pas de dents 
et qui ne mangent que du plancton : le requin pèlerin. En général ils ont des bonnes 
dents mais ne sont pas tous dangereux pour l'homme.
Les méduses sont parfois urticantes et dangereuses pour nous, mais sous l'eau elles 
sont très élégantes et très belles. Il existe une race de méduse que l'on voit sur le 
dessus de la mer car elles ont une voilure gonflée et le vent les déplace ainsi, 
c'est très drôle a voir .
 
Merci pour ton petit bonjour.

Momo & Pompon.

jeudi 9 février 2012

Bulletin du 9 février

Bonjour à tous,

Nous sommes énormément secoués, les vagues assez grosses 4 à 5 mètres, nous malmènent, 
la force du vent est très variable. Nous passons rapidement de 15 à 35 nœuds, ça ne prévient pas. 
Inutile de mettre le spi. Nous naviguons donc avec le solent tangonné et la grand voile à 1 ris, 
le bateau est très équilibré et nous faisons des surf à 12/13 nœuds.
Nous avons appris que nos amis Martiniquais avaient démâté cette nuit. Peut-être se sont-ils fait 
surprendre par un grain. Nous avons proposé notre assistance, mais d'autres bateaux plus près 
vont se dérouter.

Nous ne sommes plus qu'à 783 milles du but.

Hier nous avons vu un nuage de petits poissons volants, ils devaient être une centaine au moins, 
ils allaient comme un vol d'étourneaux, tous ensemble et dans le même sens .

Pas facile de faire la cuisine avec les secousses , Momo fait de la haute voltige, avec parfois 
des atterrissages plutôt rudes. Il faut tout attacher, tout tenir en même temps et quatre bras n'y
suffisent pas. 

   p  u
A   l  s

   m     m
 o  o  o  p
M     P    o
            m

Chronique N°13 - UN DRÔLE D’OISEAU

Chers lectrices, chers lecteurs,
Dans leur dernier  bulletin Pompon et Momo nous demandent de les aider à identifier 
« l’oiseau rare » aperçu au beau milieu de l’Atlantique.

Facile !!?

La description minutieuse, transcrite par nos ornithologues amateurs, est d’une précision scientifique douteuse, mais néanmoins éclairante. Ils le décrivent : « pas très gros (une grosse mouette), au plumage brun foncé sauf le ventre blanc ». Nos "spécialistes" ont de bons yeux, car même de loin ils distinguent des plumes ! C’est une chance supplémentaire, car comme chacun sait, les oiseaux  en portent souvent ! 
« Notre enquête progresse » dit Ber.  « Je dirais même plus, notre enquête progresse » ajoute l'autre Ber.   

Une Mouette ?

Notre mouette préférée est celle qu’affectionne notre ami commun Gaston Lagaffe, c’est la mouette rieuse. Et Ber acquiesce finement : « je dirais même plus, c'est la "muette" rieuse » qui pourtant ricane fort ! Ce volatile est nommé par nos amis anglais, « Bonaparte Gull » sans doute parce qu’elle porte un chapeau noir de mars à juillet.

Mouette rieuse

Mais si l’oiseau mystérieux est une grosse mouette. que pourrait-il être ?

Un Goéland ?

Goélands

C’est  l’oiseau le plus commun sur nos côtes et les variétés les plus connues sont : l’argenté, le brun, le cendré. Et savez-vous que le goéland a donné son nom au voilier, sans doute le plus élégant de tous les temps ; un voilier gréé de deux mâts, dont le plus grand est placé derrière celui qui est légèrement  plus court. Son nom aussi porte au rêve, c’est la goélette. Notre Marine Nationale fait naviguer deux superbes spécimens, construits sur les modèles des morutiers fécampois : « l’Etoile »et « la Belle Poule ».

 L'Etoile
La Belle Poule

                                                              
En haute mer.

« En haute mer », ce qui signifie loin des côtes, naviguent des espèces infatigables adaptées aux  grands périples. Ils faut citer : les albatros et les pétrels dont les envergures peuvent atteindre 3,80 mètres pour les premiers et 2 ,50 pour les seconds. Mais, ces seigneurs des nuées évoluent du coté des «  40ème rugissants et des 50ème hurlants » ainsi décrits par ceux qui pratiquent ces latitudes dans l’hémisphère sud.  

 Albatros
Pétrel

Terre !

C’est le cri poussé par la vigie qui a été alertée, par les oiseaux visibles à l’approche des côtes. Vous connaissez  aussi les cormorans, gravelots, sternes, océanites, fous-de-bassan… Mais ce sont des espèces qui ne s’éloignent pas des côtes, sur lesquelles elles se reposent et se reproduisent.

 Cormoran
 Gravelot
 Sterne
 océanite
Fou-de-bassan

Notre enquête piétine !

Est-ce un Mystère ?

A l’approche des îles de l’Arc Antillais, Pompon et Momo admireront des oiseaux aux noms évocateurs comme : le  fier paille-en-queue (aussi dénommé Phaéton), l’indolent pélican et l’orgueilleuse frégate. Cette dernière espèce a prêté son patronyme pour désigner un  redoutable type de  bâtiment de combat au XVIIIème siècle : la frégate.

 Paille-en-queue
 Pélican
Frégate 
                                                              
L’énigme est elle résolue ?

Mais quel est  donc cet oiseau mystérieux, esseulé en haute mer  ? « A notre avis » indique Ber : « il s’agit de cet oiseau fabuleux , l’Alcyon, dont la rencontre passait chez les anciens pour un heureux présage. » et ajoute Ber : « je dirais même plus, c'est un oiseau mythologique ! ».

A bientôt.

Les deux  Ber .