samedi 5 mai 2012

Batida : bulletin du 5 mai 2012


Oye, Oye, terriennes Zé terriens,
Nous allons vous conter la journée de vendredi et quelle journée !
Mais Théo ne nous a pas accompagnés, il avait promis de nous envoyer son fils Éole, 
que nenni, walou ! Même pas une petite soufflinette.

Nous voilà donc dans l'obligation de faire appel au meilleur ami de Bertrand qui nous 
avait laissé la procédure de mise en route sur la cheminée de la cabine arrière bâbord. 
Ceci mérite une petite explication : lorsque Bertrand est à bord, il ne range pas ses 
vêtements dans l'équipet, il les pose sur ou dans la cheminée. Mais revenons à nos 
moutons, il s'agit vous l'avez tous deviné, du moteur, qui se nomme Émile Volvo 
selon qu'il démarre ou Émile B..D..U en cas de refus de mise en route. 

L'opération de mise en route effectuée, nous allons donc passer la journée propulsés 
par cette magnifique machine. Nous avons donc profité de cette journée pour nous 
reposer, lire, siestouiller et cuisiner le poisson de Gégé, nous le confirmons le marlin 
c'est divin !!!

Le vent de faible allure vient de rentrer, il est 19 heures. Nous utilisons notre code 5 
et ce pendant toute la nuit.

Ce matin, au lever du jour, nous recevons de la visite oui, eh oui, vous avez bien compris, 
de la visite en pleine mer ! Un petit oiseau vient de se poser sur notre Batida, il doit se 
douter que nous ne lui refuserons pas l'hospitalité. Il est fatigué nous lui avons donné gîte 
et couvert, comme il se doit, nous lui avons aussi donné un nom, comme il est plein de  
couleurs bigarrées nous l'avons nommé Picasso.
Nous pensons qu'il est arrivé dans cette zone de navigation vraisemblablement sur le pont d'un 
cargo.

Et bien voilà comment nous nous retrouvons cinq à bord.

Pensées nautiques l'équipage du Batida
Gé Mi Mo Za
Par ; 24° 48 N  56°30 W  à une vitesse de 5 nœuds.

Dis Bertrand, c'est quoi un "code 5" ?


Dans le bulletin du 4 mai, l’équipage de Batida nous informe qu'il espère utiliser le « code 5 ». 

Que cache ce nom ? Rien de secret, il s'agit d'une voile d'avant de la famille des "foc", elle est employée par « petit temps », c'est-à-dire lorsqu’il y a peu de vent. Il s’agit d’un foc très creux pour lequel nous avons utilisé l'appellation française « foc-ballon » dans notre chronique n°6 du jeudi 7 juillet 2011. 

Batida et son foc-ballon

Certains, dont le rédacteur du bulletin, utilisent l’appellation anglaise code 5. Nous concernant, l'association des mots foc et ballon nous semble plus évocatrice et, nous le confessons, nous préférons utiliser les termes français quand ils existent. Code 5 prononcé à l'anglaise, fait probablement « chic », mais c'est moins français. Na !

Ber & Ber.