lundi 23 mai 2011

Chronique n°4 - Partie 1 - Visite du chantier Beneteau de La Bégaudière.

Cap sur la Vendée pour visiter le Chantier BENETEAU.
Le coursier Batida (First 40.7) sur lequel Pompon et Momo traverseront l’Océan est sorti du fameux Chantier Bénéteau en 2002. Chantier que nous avons visité sous la conduite de deux cadres de l’entreprise, qui ont consacrés plusieurs heures pour nous recevoir. Les visiteurs chanceux ont pour noms : Chloé la jeune marraine de Batida et son Papa, Amine, un grand garçon venu avec sa Maman, plus quelques accompagnateurs qui se sont joints au groupe. Les visiteurs ont écouté avec attention un brillant exposé sur les activités nombreuses du Groupe Bénéteau et ont ensuite découvert la complexité de la construction de voiliers ou vedettes dans le site de La Bégaudière. Toutes les phases d’assemblage furent détaillées jusqu’au fameux test de la piscine, auquel est soumis tout bateau fabriqué ici. Les photos prises ce jour là, témoignent du bonheur de tous les participants en général et Chloé et Amine qui ont, par leurs sourires, exprimé leur reconnaissance à la généreuse entreprise invitante.


Alors le bateau sera-t-il prêt ?
Nous sommes dans les dernières semaines avant le grand jour : le 10 juillet 2011. Le bateau sera-t-il prêt ? Vous le saurez chères lectrices, chers lecteurs en lisant les lettres à venir…
Ber & Ber

Chronique n°4 - Partie 2 - Exemples d'obligations à satisfaire avant le départ.

Le coefficient de Batida.
Les bateaux inscrits à la Transquadra espèrent tous un bon classement. Comment faire pour que des voiliers si différents luttent à armes égales ? les petits peuvent-ils vaincre les grands ? Pour tenter d’équilibrer les chances, il est procédé au mesurage des caractéristiques du navire (coque, gréement et voiles). Vous voyez par exemple, sur la photo jointe, l’opération minutieuse du relevé des cotes de la grand' voile. Ces mesures déterminent un coefficient qui est utilisé dans une formule mathématique mystérieuse et savante inventée par nos amis anglais ! Cette formule "magique" donne le classement à l’arrivée. Vous suivez ? Non ?  Mais faites nous confiance, ce système réputé équitable, a un avantage incontestable : il favorise des discussions animées et sans fin entre compétiteurs.

La sécurité des équipages.
Reprenant une maxime bien connue des sportifs : « pour gagner, il faut commencer par arriver ». Nos deux équipiers, pourtant dotés d’un solide sens marin, composé comme on le sait de 50% de bon sens et de 50% d’expérience, ont sagement décidé de participer au stage obligatoire de Sécurité et Survie en Mer selon les prescriptions internationales. Ce stage s’est déroulé dans la splendide École Nationale de Voile de Quiberon, il a été l’occasion de réviser les procédures utiles pour éviter une « fortune de mer » (encore un drôle de mot pour parler de ce que les terriens nommeraient plutôt une infortune). Et le clou de ces deux journées studieuses fut le test en situation, non pas sur l’eau, mais dans l’eau ! Il y eu le tir de fusées éclairantes, le lancer de fumigènes, la percussion et le gonflage automatique du radeau de sauvetage et la natation dans les chaudes, mais encombrantes, combinaisons de survie. En admirant sur les photos nos deux « Casimir » oranges et barbotants, (jointes en fin de rubrique),  notre très consciencieuse Présidente, a décidé de participer, à la prochaine session de ce stage : bravo Isabelle.